Denis Gagnon, PhD, is a Full Professor of Anthropology at the Université de Saint-Boniface. He was Chair of the SSHRC research program entitled Métis Status in Canada: Agency and Social Issues (Insight Grant 2013-2018) and from 2004 to 2013, he held the Canada Research Chair on Métis Identity. His research centres on the Métis identity, cultural ontology, power relations, and aboriginal religions.

Among his many contributions to research, he has been key in introducing and advancing the study of the Métis in the field of anthropology; in bringing together students and researchers to study the issue of identity in Métis communities in Canada, the United States, France, Belgium, Japan, Réunion, French Polynesia, Mexico, Madagascar and Russia, and in giving increased visibility to Métis communities previously overlooked by researchers. He has served as an expert witness before the Standing Senate Committee on Aboriginal Peoples which was tasked with examining the evolving legal and political recognition of Aboriginal Peoples and the rights of the Métis in Canada in 2012. In 2019, he published "Le statut de Métis au Canada : Histoire, identité et enjeux sociaux", and in 2018 "Les Métis au Collège et à l’Université de Saint-Boniface, 200 ans d’éducation". He co-edited two publications of collective works, one of which was with Hélène Giguère in 2012, entitled "L’identité métisse en question : Stratégies identitaires et dynamismes culturels".

His research on Métis identity led him to contribute eight book chapters, to publish eleven scientific articles, to host a seminar and a workshop sponsored by the SSHRC and to give lectures at some thirty conferences in Canada, the United-States, France, Mexico, and Japan.

Denis Gagnon, PhD, est professeur titulaire en anthropologie à l’Université de Saint-Boniface. Il a été titulaire du programme de recherche CRSH intitulé Le statut de Métis au Canada : agencéité et enjeux sociaux (Subvention Savoir – 2013-2018) et de 2004 à 2013, il a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’identité métisse. Son champ de recherche porte sur l’étude de l’identité métisse, l’ontologie, les relations de pouvoir et les religions autochtones. Ses plus importantes contributions en recherche ont été d’ouvrir et de développer le champ des études métisses en anthropologie; de réunir et d’amener des étudiants et des chercheurs à se pencher sur les problématiques identitaires des communautés métisses au Canada, aux États-Unis, en France, en Belgique, au Japon, à l’Île de la Réunion, en Polynésie française, au Mexique, à Madagascar et en Russie; et de donner une visibilité à des communautés métisses négligées par les chercheurs. Il a témoigné comme expert dans le cadre des délibérations du Comité sénatorial permanent des Peuples autochtones pour examiner l'évolution de la reconnaissance juridique et politique de l'identité collective et des droits des Métis au Canada en 2012. En 2019, il a publié Le statut de Métis au Canada : Histoire, identité et enjeux sociaux au Presses de l’Université Laval, et en 2018 Les Métis au Collège et à l’Université de Saint-Boniface, 200 ans d’éducation. Il a dirigé en collaboration la publication de deux ouvrages collectifs, dont l’un avec Hélène Giguère intitulé L’identité métisse en question : Stratégies identitaires et dynamismes culturels aux Presses de l’Université Laval en 2012. Ses recherches sur l’identité métisse lui ont permis de rédiger huit chapitres de livres et onze articles scientifiques; d’organiser un colloque et un atelier subventionnés par le CRSH; et de donner une trentaine de conférences au Canada, aux États-Unis, en France, au Mexique et au Japon.

From a large Métis family of 10 children, Robert grew up in the Prince Albert area. Very active in sports in his youth, he played hockey and baseball, and participated in school sports including football and track. He also played table tennis which later led to his first two leadership roles - a founder of the Prince Albert Sports Council (inducted into the PA Sports Hall of Fame in 2014), and the president of the Saskatchewan Table Tennis Association.

Robert’s Métis roots run deep on both sides of his family, with many of his ancestors participating in the Northwest Resistance of 1885. His grandfather Joseph Pilon was a ferryman at Gabriel’s Crossing and other family members are featured in various history books about the history of this region. Numerous ancestors are buried in the Batoche graveyard.

Robert was able to experience many aspects of Métis culture as part of his early life; the music of the fiddle and old time dances, picking berries, beading jewellery, traditional foods like boulettes and bannock, and local games like Can Can. He got his first Métis card in Saskatchewan in the early 80’s, followed by a second card in Manitoba when he moved to Winnipeg and joined the Local as well as a small sewing circle.

After moving to Ontario in 2002 he became involved in the local Métis community and within a few years was president of the Oshawa Métis Council. Under his leadership the membership and participation grew with a number of successful events - an annual Métis Heritage Festival, the Holiday potluck, involvement in the Cannington Winter Festival and regular Sewing Circles to teach others how to bead and make moccasins.

In 2013 Robert worked with a small group of people focused on Métis unity to start the Métis Federation of Canada. With vigorous fundraising and solid research and academic work the MFC was successful in gaining Intervenor status for the Harry Daniels appeal at the Supreme Court of Canada. The ruling, released in the spring of 2016, included recognition of all Métis across Canada. This critical success was imperative in moving forward the notion of uniting Métis from all regions of this country vs the very limited and exclusionary perspective urged by some.

After 20 years in Ontario, Robert recently retired and moved back to Saskatchewan to be closer to family and friends. He looks forward to continuing Métis traditions, passing on the culture, stories and history to the younger generations.

The Métis Institute for Diversity, Decolonization and Inclusion is a further opportunity to share valuable information and bring together people who truly believe in the unity of all Métis.

Issu d'une famille métisse de 10 enfants, Robert a grandi dans la région de Prince Albert. Très sportif dans sa jeunesse, il a joué au hockey et au baseball et a participé à des sports scolaires, notamment le football et l'athlétisme. Il a également joué au tennis de table, ce qui l'a conduit plus tard à ses deux premiers rôles de leadership : fondateur du Prince Albert Sports Council (intronisé au PA Sports Hall of Fame en 2014) et président de la Saskatchewan Table Tennis Association.

Les racines métisses de Robert sont profondes des deux côtés de sa famille, nombre de ses ancêtres ayant participé à la Résistance du Nord-Ouest de 1885. Son grand-père Joseph Pilon était passeur à Gabriel's Crossing et d'autres membres de la famille sont présentés dans divers livres d'histoire sur l'histoire de ce Région. De nombreux de ses ancêtres métis sont enterrés dans le cimetière de Batoche.

Robert a pu découvrir de nombreux aspects de la culture métisse au début de sa vie; la musique du violon et les danses traditionnelles, la cueillette de baies, les bijoux en perles, les plats traditionnels comme les boulettes et le bannock, et les jeux locaux comme Can Can. Il a obtenu sa première carte de Métis en Saskatchewan au début des années 80, suivie d'une deuxième carte au Manitoba lorsqu'il a déménagé à Winnipeg et s'est joint à la section locale ainsi qu'à un petit cercle de couture.

Après avoir déménagé en Ontario en 2002, il s'est impliqué dans la communauté métisse locale et, quelques années plus tard, il a été président du Conseil métis d'Oshawa. Sous sa direction, le nombre de membres et la participation ont augmenté avec un certain nombre d'événements réussis - un festival annuel du patrimoine métis, le repas-partage des Fêtes, la participation au festival d'hiver de Cannington et des cercles de couture réguliers pour enseigner aux autres comment perler et fabriquer des mocassins.

En 2013, Robert a travaillé avec un petit groupe de personnes axées sur l'unité des Métis pour créer la Fédération des Métis du Canada (MFC). Grâce à une collecte de fonds vigoureuse et à de solides recherches et travaux universitaires, le MFC a réussi à obtenir le statut d'intervenant pour l'appel de Harry Daniels à la Cour suprême du Canada. La décision, rendue au printemps 2016, comprenait la reconnaissance de tous les Métis à travers le Canada. Ce succès était impératif pour faire avancer la notion d'unir les Métis de toutes les régions du Canada.

Après avoir vécu 20 ans en Ontario, Robert a récemment pris sa retraite et habite maintenant en Saskatchewan afin de se rapprocher de sa famille et de ses amis. Son objectif est de perpétuer les traditions métisses, de transmettre la culture, les histoires et l'histoire aux générations futures.

Être un membre de IMDDI est une autre occasion de partager des informations précieuses et de rassembler des personnes qui croient en l'unité de tous les Métis.

Réjean OBomsawin, founder of Teaching Abénaki, is a speaker, trainer and author.

He studied history at the University of Trois-Rivières and museology at the Musée de la civilization in Hull. He also received extensive ancestral teachings from recognized Indigenous Healers across Canada. He is often called upon at national events to give lectures on the history of the Abenaki in Quebec and ancestral territory. He also made numerous guided tours to the Abenaki Museum of Odanak.

He is Abenaki and a native of the Indigenous community of Odanak and is very involved in heritage preservation. He founded the Abenaki national newspaper “Wigwam News” which now exists as “Wabanaki Pilaskw”. He was an advisor member of the Abenaki Council of Odanak (2009-2017) and was particularly involved in the education file. He is author of the school book “Abenaki Gedakina” (2019) and co-author of the book “Sang-Mêlé: travel notes in Abenaki territory” (2018) - winner of the Literature prize in 2019 at Galart Culture Center-du-Québec - as well as collaborator in Native American Research. He has been a consultant in film productions: "Le Sorcier" (1994), "Robe Noire" (1991) and as well as in several cultural projects.

After having successfully evolved in the Indigenous cultural field for 34 years, Réjean OBomsawin decided to found Teaching Abénaki (2019) to offer training on the history and traditions of the Abenaki nation.

Explore the vastness of this nation, which is mostly found in eastern Canada and the eastern United States. Get to know what characterizes this group through their human values ​​and their openness to alliances. These courses will immerse you in the center of Abenaki culture with the richness of its history - sometimes dramatic - and its beauty, by learning new ancestral aspects. You will be seduced by the authenticity and simplicity of this culture!

Réjean OBomsawin, fondateur d’Enseignement Abénaki, est conférencier, formateur et auteur.

Il a fait ses études en histoire à l’université de Trois-Rivières et en muséologie au Musée de la civilisation de Hull. Il a également reçu des enseignements ancestraux approfondis de la part de Guérisseurs autochtones reconnus à travers le Canada. On fait souvent appel à lui lors d’événements nationaux pour donner des conférences sur l’histoire des Abénakis au Québec et le territoire ancestral. Il a également effectué de nombreuses visites guidées au Musée des Abénakis d’Odanak.

Il est Abénaki et natif de la communauté autochtone d’Odanak et est très impliqué dans la préservation du patrimoine. Il a fondé le journal national abénaki « Wigwam News » qui existe maintenant sous le nom de « Wabanaki Pilaskw ». Il a été membre Conseiller au Conseil des Abénakis d’Odanak (2009-2017) et s’est impliqué notamment dans le dossier d’éducation. Il est auteur du livre scolaire « Abenaki Gedakina » (2019) et coauteur du livre « Sang-Mêlé : notes de voyage en territoire abénaki » (2018) - lauréat du prix Littérature en 2019 au Galart Culture Centre-du-Québec - ainsi que collaborateur dans Recherches amérindiennes. Il a été consultant dans des productions cinématographiques : « Le Sorcier » (1994), « Robe Noire » (1991) et de même que dans plusieurs projets culturels.

Après avoir évolué avec succès dans le domaine culturel autochtone pendant 34 ans, Réjean OBomsawin a décidé de fonder Enseignement Abénaki (2019) pour offrir des formations sur l’histoire et les traditions de la nation Abénaki.

Robert A. Papen was a full professor in the Department of Linguistics at the University of Quebec at Montreal (UQAM). Since his retirement in 2003, he has continued to conduct research and publish the results, focusing mainly on certain varieties of American French (Quebec, Ontario, Saskatchewan) as well as on Michif, a mixed French language of the Cree Métis people of Western Canada.

Robert A. Papen était professeur au Département de linguistique de la Université du Québec à Montréal (UQAM). Depuis sa retraite en 2003, il a continué à mener des recherches et publier le résultats, en se concentrant principalement sur certaines variétés de français américain (Québec, Ontario, Saskatchewan) comme ainsi que sur le michif, une langue française mixte des Cris Métis de l'Ouest canadien.

Christine Elsey is an Associate Professor (Professor Emeritus) in the Department of Social, Cultural and Media Studies. She received her PhD in Sociology and Anthropology at Simon Fraser University in 2001, writing an interdisciplinary thesis entitled, The Poetics of Self, Body and World: A Phenomenological Re-interpretation of British Columbia Ethnography of Aboriginal Peoples. For the past 20 years, Dr. Elsey has focused her research on British Columbia First Nations concerns with a special interest in Indigenous land use and occupancy.

Dr. Elsey is active in research and publishing on British Columbia Indigenous issues and on the question of Indigenous rights, in Canada, and on decolonization and reconciliation potentials. Her most recent research focuses on Métis and mixed heritage Indigenous peoples with respect to questions of identity, aboriginal rights, and politics. For the past number of years, she has been the review editor for the “Native Studies Review” published by the University of Saskatchewan’s Department of Indigenous Studies. Dr. Elsey teaches from a place of post colonial and decolonizing optimism and feels that the social sciences have the important responsibility of shedding light on the colonial past and to pursue a new kind of post-colonial project.

Christine Elsey est professeure agrégée (professeure émérite) au Département d'études sociales, culturelles et médiatiques. Elle a obtenu son doctorat en sociologie et anthropologie à l'Université Simon Fraser en 2001, où elle a rédigé une thèse interdisciplinaire intitulée The Poetics of Self, Body and World: A Phenomenological Re-interpretation of British Columbia Ethnography of Aboriginal Peoples. Au cours des 20 dernières années, Mme Elsey a axé ses recherches sur les préoccupations des Premières Nations de la Colombie-Britannique avec un intérêt particulier pour l'utilisation et l'occupation des terres par les Autochtones.

Le Dr Elsey est actif dans la recherche et la publication sur les enjeux autochtones de la Colombie-Britannique et sur la question des droits autochtones, au Canada, et sur les potentiels de décolonisation et de réconciliation. Ses recherches les plus récentes portent sur les Métis et les peuples autochtones du patrimoine mixte en ce qui concerne les questions d'identité, de droits autochtones et de politique. Au cours des dernières années, elle a été rédactrice en chef de la revue «Native Studies Review» publiée par le Département d’études autochtones de l’Université de la Saskatchewan. Le Dr Elsey enseigne à partir d'un lieu d'optimisme postcolonial et décolonisant et estime que les sciences sociales ont la responsabilité importante de faire la lumière sur le passé colonial et de poursuivre un nouveau type de projet postcolonial.

Ron Surette is President and Economic Development Officer of the Kespu’kwitk Métis Council of Yarmouth, Nova Scotia. Ron is actively involved in Acadian Métis culture. He is well known in the Yarmouth district for his drum-making, which involves gathering, cutting, and shaping wood for hoops, cleaning and tanning hides for the drum face and lacing, and polishing antlers for the drum handle. Ron also makes crooked knives, an implement originating with the Mi’kmaq, used for cleaning game and woodworking.

Mr. Surette provides consultation on Indigenous culture in the Cape Sable region and offers demonstrations to schools, libraries, and other facilities. He is married to Sheila Surette, with whom he sings and dances in the community; they have two children and five grandchildren.

Ron Surette est président et agent de développement économique du Kespu’kwitk Métis Council de Yarmouth, en Nouvelle-Écosse. Ron est activement impliqué dans la culture métisse acadienne. Il est bien connu dans le district de Yarmouth pour sa fabrication de tambours, qui consiste à ramasser, couper et façonner du bois pour les cerceaux, nettoyer et tanner les peaux pour la face et le laçage du tambour et polir les bois pour le manche du tambour. Ron fabrique également des couteaux tordus, un outil originaire des Mi’kmaq, utilisés pour nettoyer le gibier et le travail du bois.

M. Surette fournit des consultations sur la culture autochtone dans la région de Cape Sable et offre des démonstrations aux écoles, aux bibliothèques et à d'autres installations. Il est marié à Sheila Surette, avec qui il chante et danse dans la communauté; ils ont deux enfants et cinq petits-enfants.

Joseph Jacquard is the Vice-President of l’Association des Acadiens Métis Souriquois, an organization whose mission is to promote Acadiens-Métis identity, cultural respect, and social responsibility for the well-being of their communities and to advocate for inherent rights in cooperation with other like-minded organizations. He is a graduate of l’Université Ste-Anne, with a BA in French. Mr Jacquard is actively involved in all aspects of the AAMS’ community outreach, government consultation, and publications. In addition to his role as President of the Souriquois, he works as a lobster buyer for A. L. Leblanc in Wedgeport, Nova Scotia. Mr. Jacquard was recently featured on a podcast, The Jig is Up, which focuses on Métis culture and the challenges faced by Acadian Métis peoples.

Joseph Jacquard est vice-président de l'Association des Acadiens Métis Souriquois (AAMS). Cet organisme vise à promouvoir l'identité des Acadiens-Métis, le respect de sa culture et la responsabilité sociale afin d’assurer le bien-être de leurs communautés. L’organisation souhaite en outre défendre les droits des Acadiens-Métis de la Nouvelle-Écosse en coopération avec d'autres organisations partageant les mêmes idéaux. M. Jacquard est diplômé de l’Université Ste-Anne, avec un BA en français. Il est activement impliqué dans tous les événements communautaires de l’AAMS, de incluant les consultations gouvernementales et les multiples publications au sujet de l’association. En plus de son rôle de président du Souriquois, il travaille comme acheteur de homard pour A. L. Leblanc à Wedgeport, en Nouvelle-Écosse. M. Jacquard a récemment participé à un balado, The Jig is Up, qui se concentre sur la culture métisse afin d’y présenter les défis auxquels sont confrontés les peuples métis acadiens.

Lori Barkley started teaching anthropology at Selkirk College in 1999, and since that time has also taught sociology and peace studies. Prior to arriving at Selkirk, she worked at Simon Fraser University for over a decade in various capacities, all directly related to teaching and learning, as well as other post-secondary institutions in BC. She came to post-secondary education after other careers, including management and many other work experiences too numerous and varied to mention.

Her research interests focus on constructions of identity, place, home, and landscape based on oral narrative research and print media. Most recently, this research is being conducted with Sinixt, Indigenous people declared extinct by the Canadian government in 1956, yet still very much alive and living in the Slocan Valley. This work is part of a much larger digital humanities initiative at Hamilton College in Clinton, NY, where she is a research fellow.

Lori Barkley a commencé à enseigner l'anthropologie au Selkirk College en 1999, et depuis lors, elle enseigne également la sociologie et les études sur la paix. Avant d'arriver à Selkirk, elle a travaillé à l'Université Simon Fraser pendant plus d'une décennie dans divers domaines, tous directement liés à l'enseignement et à l'apprentissage, ainsi qu'à d'autres établissements postsecondaires en Colombie-Britannique. Elle est arrivée aux études postsecondaires après d'autres carrières, dont la gestion et bien d'autres expériences de travail trop nombreuses et variées pour être mentionnées.

Ses intérêts de recherche se concentrent sur les constructions d'identité, de lieu, de maison et de paysage basées sur la recherche narrative orale et la presse écrite. Plus récemment, cette recherche est menée avec Sinixt, peuple autochtone déclaré éteint par le gouvernement canadien en 1956, mais encore très vivant et vivant dans la vallée de Slocan. Ce travail fait partie d'une initiative beaucoup plus vaste en sciences humaines numériques au Hamilton College de Clinton, dans l'État de New York, où elle est chargée de recherche.

Karine Bertrand est professeure agrégée au département de Film and Media de Queen’s University et co-directrice du groupe de recherche interuniversitaire EPIC (Esthétique et politique de l’image cinématographique). Elle est aussi membre de la Communauté autochtone Métis de Maniwaki. Ses recherches portent sur les cinémas autochtones et inuit, sur les pratiques orales cinématographiques ainsi que sur le road movie canadien et québécois. Elle est présentement chercheuse principale pour le volet Arnait Video Productions (un collectif de femmes inuit) du projet Archive-Counter-Archive, financé par le CRSH. Ses plus récentes publications portent sur le groupe musical U2 (Mackenzie et Iversen, 2021) la représentation des territoires autochtones dans le cinéma d’auteur (Cahill et Caminati, 2020) sur le rôle du témoignage dans le cinéma des femmes autochtones (Revue canadienne d’études cinématographiques, 2020) sur l’américanité dans le cinéma québécois (American Review of Canadian Studies, 2019) et sur le cinéma autochtone canadien et québécois (Oxford Handbook to Canadian Cinema, 2019).

Karine Bertrand is an Associate Professor in the Film and Media department of Queen’s University and co-director of the inter-university research group EPIC (Esthétique et politique de l’image cinématographique). She is also a member of the Maniwaki Aboriginal Métis Community (Communauté Autochtone Métis de Maniwaki). Her research interests are centered around Indigenous film and poetry, Quebec cinema, road movies, transnational cinemas and oral practices of cinema. She is presently the lead researcher for the Archive Counter Archive research project (financed by SSHRC) working with the Arnait Video Productions collective of Inuit women. Her latest publications include book chapters on the rock group U2 (Mackenzie and Iversen, 2021) and on the exploration of Indigenous lands (Cahill and Caminati, 2020) an article on Indigenous women and testimonies (Canadian Journal of Film Studies, 2020) an article on Québécois cinema and Americanité (American Review of Canadian Studies, 2019) and a book chapter on Canadian and Québécois Indigenous cinemas (Oxford Handbook to Canadian Cinema, 2019).

Jo-Anne Muise Lawless (BA, MA Wilfrid Laurier University) is a PhD candidate in Law and Legal Studies at Carleton University where she is conducting a spatio-temporal analysis of mixed heritage identity in Southwest Nova Scotia. She is a proud member of the Acadian Métis community and serves as the chair of the Indigenous and Constitutional Rights committee for the Kespu’kwitk Métis Council of Yarmouth, Nova Scotia. Her publication contributions include “Epilogue: Sitting in with Sisters” in Keetsahnak: Our Missing and Murdered Indigenous Sisters (eds Kim Anderson, Maria Campbell, and Christie Belcourt), “Strengthening Our Voices: Urban Dwelling Aboriginal Peoples and Research Protocols” in the AlterNative Journal: An International Journal of Indigenous Peoples, and “The Case of Maxim Cormier and the Unrecognized Acadian Metis” in Eastern Métis: Chronicling and Reclaiming a Denied Past (eds Michel Bouchard, Sébastien Malette, and Siomonn Pulla), co-authored with Sébastien Malette. She is the proud mother of four extraordinary children.

Jo-Anne Muise Lawless (BA, MA Wilfrid Laurier University) est candidate au doctorat en droit et études juridiques à l'Université Carleton où elle mène une analyse spatio-temporelle de l'identité patrimoniale mixte dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Elle est fière d'être membre de la communauté métisse acadienne et préside le comité des droits autochtones et constitutionnels du Kespu'kwitk Métis Council de Yarmouth, en Nouvelle-Écosse. Ses contributions à la publication incluent « Epilogue : Sitting in with Sisters » dans Keetsahnak : Our Missing and Murdered Indigenous Sisters (éds Kim Anderson, Maria Campbell et Christie Belcourt), « Strengthening Our Voices : Urban Dwelling Aboriginal Peoples and Research Protocols » dans AlterNative Journal: An International Journal of Indigenous Peoples, et « The Case of Maxim Cormier and the Unrecognized Acadian Metis » in Eastern Métis: Chronicling and Reclaiming a Denied Past (eds Michel Bouchard, Sébastien Malette, and Siomonn Pulla), co-écrit avec Sébastien Malette. Elle est la fière maman de quatre enfants extraordinaires.

Edmond Vautour, son of the late John L. Jackie Vautour and Yvonne Cormier, born February 22, 1959 in Rexton, New Brunswick. Father of two sons, Brian Vautour and Jefric Savoie and is a proud grandfather of his granddaughter Alya Vautour.

For a few years now, Edmond has been actively involved in his father's fight against the expropriation of 250 families to create the Kouchibouguac National Park on land formerly occupied by eight villages. He supported his father in his legal proceedings until his death on February 7, 2021.

Edmond Vautour also created, in 2016, the Ensemble Together for Justice group which brings together 130 families who claim Métis Acadian rights, fight the expropriation of families, ask for the return of land, and fair and equitable compensation for the harm inflicted on those expropriated.

Edmond Vautour, a leader who is proud to resume the battle of his father, made him the promise to do everything possible to settle this affair so that justice is done for all.

Edmond Vautour est le fils de feu John L. Jackie Vautour et Yvonne Cormier. Il est né à Rexton au Nouveau Brunswick. Il est le père de deux fils, Brian Vautour et Jefric Savoie, et il est le fier grand papa de sa petite-fille Alya Vautour.

Depuis quelques années, Edmond s’implique activement dans le combat historique mené par son père contre l’expropriation de 250 familles afin de créer le parc National de Kouchibouguac sur les terres jadis occupées par huit villages. Il supporta son père dans ses démarches légales jusqu’au décès de celui-ci le 7 Février 2021.

Edmond Vautour a créé en 2016, le groupe « Ensemble Together for Justice » qui rassemble 130 familles qui revendiquent les droits des familles métisses-acadiennes expropriées, le retour des terres, et une compensation juste et équitable pour les préjudices infligés aux familles expropriées. Le groupe travaille avec l’appui du Chef Mi’kmaq héréditaire Stephan Augustine qui offre une protection à ses familles sous l’égide du droit coutumier de sa communauté, gardienne ancestrale du territoire.

Edmond Vautour, leader au sein de sa communauté, est fière de reprendre la lutte de son père. Il lui fit la promesse de faire tout en son possible de régler cette affaire en s’assurant que la justice soit faite pour tous et toutes.

Seán O’Connell was born in Kistapinanihk (Prince Albert, Saskatchewan) and was raised in the woods of northern Mi’kmaki on the southern shore of Baie des Chaleurs, where his parents still live in the home of his paternal grandparents; his grandmother was a Métisse woman. His family has always identified with and been proud of their Metis heritage. Sean holds a BA in French Studies from l’Université de Moncton and an MA in Conflict Resolution from Lancaster University. He lives in Toronto and is learning Anishnaabemowin.

Seán O’Connell est né à Kistapinanihk (Prince Albert, Saskatchewan) et a grandi dans les bois du nord de Mi’kmaki sur la rive sud de la baie des Chaleurs, où ses parents vivent toujours dans la maison de ses grands-parents paternels; sa grand-mère était une femme métisse. Sa famille s'est toujours identifiée à leur héritage métis et en est fière. Sean détient un baccalauréat en études françaises de l’Université de Moncton et une maîtrise en résolution de conflits de l’Université de Lancaster. Il vit à Toronto et apprend l'anishnaabemowin.

Marie Rundquist is the author of several published articles and two published books about genetic genealogy, European and Native American intermarriage and ancestry, and the history of Acadian families in Nova Scotia and Louisiana. Rundquist co-authored the award-winning "Acadians Were Here" website that documented the history of Acadians in Maryland following their forced deportation from Nova Scotia, by the British, in 1755. Having received a Bachelor of Science from the University of Maryland in College Park, Marie Rundquist has spent the majority of her career as an information technology consultant, website developer, and Federal Government contractor. Today, Marie co-manages several projects and websites related to the research of Native American Y chromosome and mitochondrial DNA haplogroups, autosomal DNA testing, and Acadian and allied surnames and her research has been cited in several published books, articles, and essays.

Marie Rundquist est l'auteur de plusieurs articles publiés et deux livres publiés sur la généalogie génétique, européenne et Les mariages et l'ascendance amérindiens, et l'histoire des familles acadiennes en Nouvelle-Écosse et Louisiane. Rundquist est co-auteur de l'ouvrage primé « Acadians Were Here" qui documente l'histoire des Acadiens du Maryland à la suite de leur déportation forcée de la Nouvelle-Écosse, par les Britanniques, en 1755. Ayant reçu un Baccalauréat ès sciences de l'Université du Maryland à College Park, Marie Rundquist a passé la majeure partie de sa carrière en tant que consultante en technologies de l'information, développeur de sites Web et entrepreneur du gouvernement fédéral. Aujourd'hui, Marie cogère plusieurs projets et sites web liés à la recherche de Native American Y haplogroupes d'ADN chromosomique et mitochondrial, tests d'ADN autosomique et acadiens et noms de famille alliés et ses recherches ont été citées dans plusieurs livres publiés, articles et essais.

Membre de la diaspora des Métis de la région de Lanaudière, Johanne s'implique activement dans la culture et la revitalisation de l’identité métisse de son bercail.

Connu des ses Ancêtres au nom de Padôgiskwa, son intérêt à découvrir des documents empiriques afin de colliger à l'histoire orale de sa famille, confiée par son arrière-grand-mère, s'est transformé en une passion pour la reconnaissance du récit riche et vibrant de sa communauté.

Johanne a plus de 32 ans d'expérience professionnelle en Finance. Elle et son conjoint habitent une petite ferme aux abords de la rivière Chaloupe, près de Sainte-Geneviève de Berthier.

A member of the Métis diaspora of the Lanaudière region, Johanne is actively involved in the culture and revitalization of Métis identity of her birthplace.

Known as Pâdogiskwa by her Ancestors, her interest in discovering empirical documents to chronicle her family's oral history entrusted to her by her great-grandmother turned into a passion for the recognition of her community's rich and vibrant narrative.

Johanne has over 32 years professional experience in Finance. She and her partner live on a small farm on a river lot near the Chaloupe river near Sainte-Geneviève de Berthier.

Dr. Bryce J. Casavant is a Canadian forces veteran who served in Afghanistan and later worked for the Province of BC as a provincial fish and wildlife officer/conservation officer. For close to twenty years Bryce has provided frontline leadership during high-level criminal and environmental investigations. He specializes in complex government non-compliances and union relations with law enforcement services. Bryce has presented on constabulary matters in all levels of BC court (including the BC Court of Appeal) and has assisted legal teams in responses to the Supreme Court of Canada.

Bryce holds a Master of Arts in Interdisciplinary Studies (Royal Roads University) and Doctorate in Social Sciences (Royal Roads University). He is adjunct faculty at Pacific Coast University for Workplace Health Sciences, where he teaches research methods and union relations. Bryce also provides consultancy services in public relations and policy analysis to universities, government organizations and NGOs. He is currently studying law at Robert Gordon University. He identifies as Metis and is the author of the short book The Credible Rebel: 10 Lessons for an Advocate Life, as well as various technical reports and parliamentary publications on provincial policing affairs. Bryce has held fellowship with the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada during his doctoral research project In Search of a Wild Peace.

Le Dr Bryce J. Casavant est un ancien combattant des Forces canadiennes qui a servi en Afghanistan et a ensuite travaillé pour la province de la Colombie-Britannique en tant qu'agent provincial de la pêche et de la faune/agent de conservation. Pendant près de vingt ans, Bryce a assuré le leadership de première ligne lors d'enquêtes criminelles et environnementales de haut niveau. Il se spécialise dans les non-conformités complexes du gouvernement et les relations syndicales avec les services d'application de la loi. Bryce a fait des présentations sur des affaires de police à tous les niveaux des tribunaux de la Colombie-Britannique (y compris la Cour d'appel de la Colombie-Britannique) et a aidé des équipes juridiques à répondre à la Cour suprême du Canada.

Bryce détient une maîtrise ès arts en études interdisciplinaires (Royal Roads University) et un doctorat en sciences sociales (Royal Roads University). Il est professeur adjoint à la Pacific Coast University for Workplace Health Sciences, où il enseigne les méthodes de recherche et les relations syndicales. Bryce fournit également des services de conseil en relations publiques et en analyse politique aux universités, aux organisations gouvernementales et aux ONG. Il étudie actuellement le droit à l'Université Robert Gordon. Il s'identifie comme Métis et est l'auteur du livre court The Credible Rebel: 10 Lessons for an Advocate Life, ainsi que de divers rapports techniques et publications parlementaires sur les affaires policières provinciales. Bryce a été boursier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada dans le cadre de son projet de recherche doctorale In Search of a Wild Peace.

Depuis ma retraite du monde universitaire en 2005, j'ai consacré plus de temps à des intérêts personnels, notamment en ce qui concerne la généalogie et l'histoire de mes ancêtres. Dans un premier temps je me suis attardé à mon ancêtre paternel François Mallet, pêcheur, mort noyé à l'entrée du havre de Grande-Rivière en 1752. Il était natif de Bouillon, évêché d'Avranches en Normandie. Il avait pour épouse Marie Madeleine Larocque, une Métisse de la baie des Chaleurs. L'étude de cette famille m'a permis de constater qu'il y avait d'autres familles métisses bien établies dans la région de Grande-Rivière et de Pabos à cette époque. Les résultats de cette recherche ont été publiés comme suit:

Les Métis Acadiens de la baie des Chaleurs, publié à compte d'auteur (2010), 264 pages, ISBN 978-2-9811574-0-9.

Vers 2010 la situation des Métis de l'est du Canada commençait à faire écho dans le pays. Plusieurs regroupements de Métis faisaient leur apparition en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et en Gaspésie. Ces regroupements avaient comme objectif l'obtention d'une certaine reconnaissance de la part des gouvernements fédéral et provinciaux, compte tenu d'une certaine reconnaissance accordée aux Métis de l'ouest du Canada. Et c'est à cette époque que ces gouvernements par l'intermédiaire de plusieurs ministères tel que celui des Affaires indiennes ont commencé à véhiculer une position comme quoi il n'y jamais eu de communautés métisse historique à l'est du Canada. Cette position m'a interpelé personnellement car suite à mes recherches au sujet des Métis de la baie des Chaleurs, j'en étais venu à la conclusion qu'il y avait bien eu une communauté métisse historique autour de la baie des Chaleurs. À la suite de quelques années additionnelles de recherche j'ai publié mes résultats dans un livre intitulé :

Évidences de communautés métisses autour de la baie des Chaleurs, publié à compte d'auteur (2016), 469 pages, ISBN 978-2-9811574-1-6.

Une autre opinion qui fut propagée au cours des dernières années était que les origines amérindiennes de certaines lignées familiales étaient douteuses étant donné qu'il n'y avait pas de preuve documentaire tels que des registres de baptêmes ou de mariage. De nos jours il est possible dans certains cas d'obtenir des preuves irréfutables à partir de tests d'ADN. C'est un projet dans lequel je m'attarde présentement.

Victorin Mallet, le 21 décembre 2021.

Since retiring from academia in 2005, I have devoted more time to personal interests, particularly with regard to genealogy and the history of my ancestors. At first, I focused on my paternal ancestor François Mallet, a fisherman, who drowned at the entrance to the Grande-Rivière harbor in 1752. He was a native of Bouillon, bishopric of Avranches in Normandy. His wife was Marie Madeleine Larocque, a Métis from the Baie des Chaleurs. Studying this family allowed me to see that there were other well-established Métis families in the Grande-Rivière and Pabos region at that time. The results of this research were published as follows:

Les Métis Acadiens de la Baie des Chaleurs, self-published (2010), 264 pages, ISBN 978-2-9811574-0-9.

By 2010, the situation of the Métis in eastern Canada began to resonate throughout the country. Several Métis groups were appearing in Nova Scotia, New Brunswick and the Gaspé. The purpose of these regroupings was to obtain a certain recognition from the federal and provincial governments, taking into account a certain recognition granted to the Métis of western Canada. And it was at this time that these governments, through the intermediary of several departments such as that of Indian Affairs, began to convey a position that there had never been any historic Métis communities in eastern Canada. This position appealed to me personally because following my research on the Métis of Chaleur Bay, I came to the conclusion that there had indeed been a historic Métis community around Chaleur Bay. After a few more years of research I published my findings in a book titled:

Evidence of Métis communities around Chaleur Bay, self-published (2016), 469 pages, ISBN 978-2-9811574-1-6.

Another opinion that was propagated in recent years was that the Native American origins of some family lines were questionable given that there was no documentary evidence such as baptism or marriage records. Nowadays it is possible in some cases to obtain irrefutable evidence from DNA tests. This is a project in which I am currently dwelling.

Victorin Mallet, December 21, 2021.